lundi 6 octobre 2014

Semi marathon Lille Metropole



Le Semi de Lille, ou le semi non préparé...

C'est encore pour suivre mes amis Guillaume et Grégory que je me suis inscrit à ce semi. 

Sans préparation particulière, après avoir fait 2 trails cet été et pris 4 kilo, je n'ai aucun autre objectif que terminer la course en " pas trop mauvais état".


Ainsi, sachant ne pas être au niveau pour aller chercher un bon chrono, je décide donc de faire la course au feeling, sans puiser plus que nécessaire.

Guillaume et Grégory sont en pleine préparation du marathon de Berlin, mais ont des objectifs différents sur cette course. Guillaume a décidé de tester sa forme courant à fond alors que Gregory souhaite se préserver.

Dans le sas de départ, il fait chaud et lourd ce matin du 6 septembre 2014 à Lille. L'échauffement rapide fait dans les rues adjacentes au départ ont suffi à me faire transpirer à grosses goûtes.

 Le départ est donné.

J'ai décidé de courir le plus longtemps possible sur une base de 4'15 au kilo (1h30 sur la course).

Les premiers kilo passent vite, mais la chaleur ambiante pèse.
Je m’arrête dès le premier ravitaillement du 5ème kilo pour boire plusieurs verres d'eau : et oui les ravitaillements se font au verre avec "l'eau de la ville".... étrange

Je repars, mais déjà je sens que maintenir cette cadence va être vraiment compliqué.
Mon manque d'entrainement et cette affreuse chaleur me coupent doucement mais surement les jambes. Je décide donc de courir "comme le veulent mes jambes"et de ne pas me mettre dans le rouge.

Je vais donc pouvoir profiter de la ville en ce week-end de fête : la grande braderie de Lille

La course passe au milieu des stands de la braderie. Les bénévoles tendent des cordes pour empêcher les "bradeux" de s'installer sur le parcours de la course : ils ont fort à faire, car la pression populaire est de plus en plus forte !

Il y a énormément de monde sur le bord de la course, mais bien peu d'ambiance : les spectateurs ne sont pas là pour encourager les forçats de la route, mais pour acheter et vendre les vieilleries de leurs greniers.

Je trouve vraiment dommage qu'il n'y ai aucune ferveur populaire pour cet événement sportif "international" et que les orchestres soient si peu nombreux à ambiancer la course.

Arrive enfin la ligne d'arrivée que je franchi en 1h33' 24".

La morale de cette course, est qu'une course non préparée est une course subie, où ses objectifs ne peuvent pas être atteins  !




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire